Dans le taxi, je vois défiler la ville. Ses buildings, ses ruelles obscures, ses boutiques de luxe, ses vendeurs de rue. Malgre la clim., je sens la chaleur, les odeurs, l'humidité. Je ne l'ai pas encore quitté que déjà l'Asie me manque. Oh bien sûr, chaque ville est différente. La pollution et le chaos de Djakarta, la tradition de Beijing, le dynamisme de Shanghai. Mais malgré tout, je retrouve à chaque fois cette même énergie, cette hyperactivité mêlée à une lenteur constante. Je demande au chauffeur de faire un détour, juste pour rester un moment de plus et enclenche mon iPod.

Et puis, il y a depuis toujours cette partie de moi, restant ici, et attendant mon retour.
2 comments:
Courage mon ami... Tu as oublié d'avoir une pensée pour les amis suisses qui suivent de loin tes aventures dans le monde... d'ailleurs comme en ce moment j'ai des idées bizarres dans la tête je t'écris un extrait de poèmes qui me vient à l'esprit en te lisant. A toi de deviner de qui est le poème ;-
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah que le monde est grand à la clarté des lampes!
Aux yeux du souvenir que le monde est petit!
Un matin nous partons, le cerveau plein de flemme,
Le coeur gros de rancune et de désir amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers ;
(XX VXXXXX de X. XXXXXXXXXX)
Merci Luca! Mais ne t'inquiete pas, je pense souvent a vous, surtout le soir vers 18H30 au moment de l'apero. Inch'allah, dans 6 semaines.
Et je crois que je vais me remettre a relire Baudelaire.
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