Saturday, March 28, 2009

I love you

Dans le taxi, je vois défiler la ville. Ses buildings, ses ruelles obscures, ses boutiques de luxe, ses vendeurs de rue. Malgre la clim., je sens la chaleur, les odeurs, l'humidité. Je ne l'ai pas encore quitté que déjà l'Asie me manque. Oh bien sûr, chaque ville est différente. La pollution et le chaos de Djakarta, la tradition de Beijing, le dynamisme de Shanghai. Mais malgré tout, je retrouve à chaque fois cette même énergie, cette hyperactivité mêlée à une lenteur constante. Je demande au chauffeur de faire un détour, juste pour rester un moment de plus et enclenche mon iPod.
Demain, je serai dans l'avion pour le Darfur. Je retrouverai mon lit minuscule et ma bouffe monotone. Mais j'ai l'estomac plein de poisson, de soja, de bière et d'épices. J'ai 3 nouvelles saisons à regarder (Dr. House S1, Generation Kill and 24 S2), des nouveaux films à visionner, de nouveaux cd à écouter. J'ai les yeux remplis de photos et un boitier à tester. J'ai des collègues qui m'attendent, un boss avec qui discuter, un colloc avec qui refaire le monde et mon rooftop avec le ciel, la nuit, juste pour moi.
Et puis, il y a depuis toujours cette partie de moi, restant ici, et attendant mon retour.

2 comments:

Unknown said...

Courage mon ami... Tu as oublié d'avoir une pensée pour les amis suisses qui suivent de loin tes aventures dans le monde... d'ailleurs comme en ce moment j'ai des idées bizarres dans la tête je t'écris un extrait de poèmes qui me vient à l'esprit en te lisant. A toi de deviner de qui est le poème ;-

Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah que le monde est grand à la clarté des lampes!
Aux yeux du souvenir que le monde est petit!

Un matin nous partons, le cerveau plein de flemme,
Le coeur gros de rancune et de désir amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers ;

(XX VXXXXX de X. XXXXXXXXXX)

Olivier said...

Merci Luca! Mais ne t'inquiete pas, je pense souvent a vous, surtout le soir vers 18H30 au moment de l'apero. Inch'allah, dans 6 semaines.
Et je crois que je vais me remettre a relire Baudelaire.